mercredi 26 mai 2021

Venez vivre l’expérience Domos Cordillera Blanca !

Fermez les yeux quelques secondes et laissez-nous vous emmener dans notre nouveau projet d’écotourisme au pied de la cordillère blanche… Le mot à la mode s’appelle « glamping », venant de la contraction des mots « glamour » et « camping ».

Glamping vu du ciel

Les bruits des oiseaux dans les arbres, la vue sur les magnifiques sommets environnants, le soleil qui pointe à l’horizon et vient vous réchauffer le visage…tout cela en dégustant un excellent jus de fruit et un petit-déjeuner qui vous donnera des forces pour vos activités durant la journée.


Voilà les sensations que vous ressentirez en venant passer quelques jours dans notre lodge « Domos CordilleraBlanca ». Ce projet d’écotourisme à quelques pas de Huaraz est sorti de la tête de Bertrand et Tania (les propriétaires de l’agence de voyage et de trekking ALPA-K) à la fin 2020 pour donner suite à l’envie d’offrir de nouvelles expériences à leurs clients. Le projet qui a vu le jour en pleine pandémie, a pour but de promouvoir un tourisme lent et qui sache apprécier les petits plaisirs de la vie.





Ce lodge offre des logements sous forme de dômes tout confort autour duquel nos deux beaux alpagas se baladent librement. Après avoir dégusté votre petit-déjeuner, vous pourrez partir pour une excursion à la découverte de la magnifique Cordillère Blanche et de son parc national. Comme par exemple en marchant jusqu'à l’un des magnifiques lacs de montagne qui bordent la région.  Pour les amoureux de la nature moins sportifs, certaines de ces excursions sont également accessibles en voiture.

Si vous êtes plus un adepte du cyclisme que de la randonnée, nous proposons également des vélos tout terrain à la location afin d’aller vous dépenser et admirer la campagne et les montagnes de la région. Pour les petits pourquoi ne pas partir à dos d’âne explorer les paysages environnants ? Si vous êtes plus branché farniente, vous pourrez également profiter du soleil allongé dans votre hamac et contempler la nature environnante en dégustant une bière artisanale de la région.





Notez aussi que l’endroit est idéal pour des activités comme le yoga ou la méditation.

Quant à nous nous vous proposerons une alimentation saine et équilibrée, avec un mélange entre des plats typiques péruviens et la cuisine suisse. Si le temps le permet, nous passerons nos soirées autour du feu à admirer la lune et la voie lactée.

En bref, votre séjour aux « Domos Cordillera Blanca » saura faire la part belle tant au sport qu’à la détente et vous laissera gravé dans la tête des images magnifiques de nature et de montagnes.





mercredi 20 mai 2020

il y a deux ans...

Cela fait maintenant deux ans, je recevais un coup de fil d'un journaliste du 24-Heures, journal bien connu des suisses romands. Ils étaient en train de préparer une série de reportages sur 41 vaudois installés à l'étranger. Quelqu'un leur avait parlé de moi, installé au Pérou depuis 2009.
A peine deux semaines plus tard, le journaliste Karim Di Matteo et la photographe Odile Meylan débarquaient à Huaraz et j'avais le plaisir de leur faire découvrir ma région que j'aime tant, la Cordillère Blanche près de Huaraz.
Une belle expérience, l'excitation de la montagne, les rencontres, et rapidement une amitié qui se formait...
Voici l'article paru dans le journal 24 Heures le 16 juillet 2018: https://www.24heures.ch/portraits/don-bertrand-skieur-fond-grens-aime-geneve-raclette/story/23799421


Quelques semaines plus tard, encore enthousiaste de son expérience péruvienne, Karim, Odile et le journal 24-Heures publiaient un autre artcile sur ma région préférée du monde ;-)
https://www.24heures.ch/vivre/voyages/huaraz-cordillera-blanca-portee/story/12923895


Deux ans plus tard, en pleine crise de covid-19, le Pérou est encore paralysé, luttant contre cette p... de maladie, alors qu'en temps normal nous serions déjà en haute saison.
Ici il n'y aura pas de saison cette année... mais c'est pas grave, le potentiel de ce pays, le Pérou, est tellement grand que je suis sûr que rapidement nous retrouverons le moyen de vous le faire découvrir.

En pensée avec tous nos amis, ici et ailleurs, qui luttent pour se sortir de cette situation compliquée.

Fuerza Peru Carajo!

mardi 23 août 2016

Sechin, la mystérieuse


Au cœur de la vallée de Casma, département de Ancash, se trouvent les fiefs de la encoretrès méconnue culture Sechin. Méconnue car il s’agit d’une civilisation précéramique et qu’aucune forme d’écriture ne lui est associée. Pourtant depuis la découverte du premier site en 1937, certains de ses secrets ont été mis à nu… Notamment celui de son origine, offrant ainsi une place à l’Amérique du Sud en tant que berceau de la civilisation. De quoi exalter les passions les plus folles des amateurs d’archéologie !



Sechin est un complexe de plus de 300 hectares, dont les vestiges de pierre sculptée datent de 3500 avant J-C. Au fil des recherches menées depuis 1937,  trois sites distincts ont été révélés, témoins de l’évolution de cette culture qui c’est éteinte environ un millénaire avant notre ère: Sechin Alto, Sechin Bajo et Cerro Sechin. 

Le Cerro Sechin est, encore aujourd’hui, le mieux connu. Peut-être aussi car il fût le premier découvert. Il s’agit d’un temple dont l’ultime muraille sculptée laisse toujours perplexes ceux qui l’étudient. Scènes de guerre, viscères, têtes coupées et autres expressions macabres...  S’agissait-il d’un centre chamanique ou médical ? Et combien d’autres hypothèses ?

Sechin Alto est un édifice rectangulaire dont la frise en adobe représente un homme à dents de félins, un couteau et un serpent,  iconographie du sacrifice analogue à l’une des cultures qui la succède, celle de Chavin.

Enfin le troisième site, Sechin Bajo, n’est pas ouvert au public car encore en phase d’investigation suites aux dernières découvertes qui lui sont associées. C’est d’ailleurs peut-être grâce à celles-ci que le Pérou pourra finalement imposer aux yeux du monde que l’histoire précolombienne ne se résume pas aux Incas !


LE SITE LE PLUS ANCIEN DU NOUVEAU MONDE ?

Concernant ce sujet là, bon nombre se font la compétition : de Caral à Sechin (gagnant) en passant par la Serra Da Capivara au Brésil (peintures rupestres)... Mais en réalité peu importe savoir lequel est en pole position. D’autant que d’innombrables fouilles sont encore à leurs prémices et qu’il existe une foultitude de sites à découvrir.  Ce sont, au fond, les dates associées à ces découvertes qui sont fondamentales. Elles ont permis de laisser entendre que ce continent laisse son empreinte depuis une époque bien antérieure à celle que l’on envisageait dans l’histoire de l’humanité.

En effet en 2008,  les fouilles de l’archéologue Peter R. Fuchs à Sechin Bajo ont mis à jour une construction qui daterait de 5500 ans, soit la plus vieille construction humaine connue aujourd’hui sur le continent. Ce qui signifie que les peuples précolombiens auraient maîtrisé des techniques complexes de constructions à l’époque où les européens sortaient des cavernes ! Alors, Inde, Mésopotamie, Egypte et maintenant Amérique du Sud, même combat ?







lundi 13 juillet 2015

Saviez-vous que...

l'un des meilleurs chanteurs d'opéra du moment est péruvien?
il nous chante ici une adaptation de la Flor de Canela, chanson emblématique de la musique créole péruvienne.


mardi 28 avril 2015

Martin Chambi, le géant intrépide



Peu de personnes au monde peuvent se vanter d’avoir su transcender leur condition pour s’élever au rang de personnalité incontournable plus d’un siècle après leur naissance.  Martin Chambi serait l’ambassadeur du Pérou en la matière si son génie était apprécié à son juste titre.





Aujourd’hui, seule une poignée d’aficionados de l’univers artistique lui rend justice dans son pays, alors même que son œuvre a une résonnance internationale.

Visionnaire diront certains, pionnier dirent d’autre, ici c’est son statut d’artiste sans précédent que nous souhaitons célébrer. Une maitrise indéniable de l’art de la photographie, un œil avisé sur une société  bipolaire : il fût l’un des créateurs majeurs du XXème siècle. 

 
Il est vrai que Martin Chambi a eu un destin hors du commun. Ce fils d’agriculteur né en 1891 à Puno fût le fruit d’une culture « indigena » dont le quechua était la langue principale. Un milieu social qui induit de nombreux devoirs dans la société péruvienne du siècle dernier comme celui de prêter sa main d’œuvre à une mine d’or dès les prémices de son adolescence. 


 C’est une rencontre atypique avec un photographe alors qu’il était en plein labeur qui donnera naissance à sa vocation. Dès lors, il s’imposera un travail acharné pour gagner suffisamment d’or et partir, appuyé par ses parents, vers Arequipa afin de réaliser son rêve.

Ainsi, à  ses 16 ans, il deviendra l’apprenti de Max T. Vargas, un photographe reconnu des familles bourgeoises de la « Ville Blanche ». Ce dernier lui fera découvrir les subtilités de la photo. Neuf ans plus tard, il ouvrira son propre local a Sicuani, à la jonction même entre le le Lac Titicaca et la ville de Cuzco.  C’est d’ailleurs à Cuzco, fief de l’empire Inca, que sa carrière prendra un autre tournant.


Photographe de tous les univers, intellos, bourgeois, andins ; de tous les paysages, villes,
campagnes ; des milieux modernes et traditionnels ; mariages, communions des plus aisés, misère des plus humbles, événements sportifs réunissant tout ce beau monde…
C’est son amour pour Rembrandt qui l’inspirera et lui provoquera le besoin impérieux de travailler avec l’ombre et la lumière. Ses nombreux autoportraits feront office de test.
Dès lors, ses clichés prendront un autre relief. Il s’agira de s’armer de patience pour attendre le moment parfait permettant de convertir une simple prise de vue en véritable œuvre d’art.


 
A côté de la photographie à fins commerciales,  il placera au cœur de son œuvre la ville de Cuzco et la société andine. Il deviendra ainsi le premier et principal témoin de son paradoxe, entre beauté et complexité sociale extrême. Si « les photos constituent à la fois une fenêtre et un miroir » (John Szarkowski), on peut retrouver en Martin Chambi ce désir profond de révéler son monde, désir menant à une recherche intime, celle de sa propre identité. Une démarche témoignage quasi anthropologique qui saura dépasser les clichés et mettre à nu une société encore tenue secrète aux yeux du monde.

Quoi qu’il en soit, l’originalité et la richesse visuelle exceptionnelle de Martin Chambi ont eu des conséquences considérables sur l’histoire de la photographie. 





Bien plus qu’être le premier photographe andin, Martin Chambi fût un très grand artiste, magnifiquement célébré par le célèbre auteur péruvien Mario Vargas Llosa : « Il est risqué de trop insister sur la valeur de témoignage de ses photos. Elles en ont certes également une, mais elles expriment pour lui autant l'environnement dans lequel il a vécu et observé (...) et lorsqu'il se place derrière l'appareil photographique, il devient un géant, doté d'une véritable force d'invention, capable de recréer la vie. »

vendredi 24 avril 2015

vidéo très intéressante sur la ruine de Chavin de Huantar


merci au musée Rietberg de Zürich, une vidéo très instructive. Chavin, probablement le site archéologique le plus fascinant du Pérou!